ESMERALDA DA COSTA

(Dés)illusions
# 2019
Installation vidéo, gravats et 16 mini-écrans vidéo
Avant d’être euthanasiés, les personnages du film de science-fiction Soleil vert contemplent sur un écran les images de ce qu’était la terre autrefois. De manière analogue, (Dés)illusions pose la dramaturgie d’une constellation de (vies) possibles. Des écrans de la taille d’une carte postale, à peine plus grands que ceux de nos téléphones, diffusent en boucle des fragments du réel. Des scènes de vies ordinaires, parfois absurdes, jonchent le sol au milieu des décombres. De cette esthétique de chantier, typique de l’urbanisme galopant de nos villes surpeuplées et polluées, on ne sait si les gravats sont la trace d’un champ de ruines ou la promesse d’une archéologie du futur.

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